Véronique Gerbaud Lambert
De nos lectures anciennes à la mémoire incertaine, ou, du souvenir de nos rêves engourdis naissent parfois des paysages vaporeux au brumes magiques,
un monde où les hauts de Hurlevent côtoient et se mêlent aux montagnes des contes japonais. Dans cet entre-deux flou et mystérieux se dessinent les
paysages de Véronique Gerbaud Lambert. des visions éphémères de paradis imaginaires ou de paradis perdus. Une nature fertile qu’on imagine verdoyante
mais qui ne se livre jamais totalement, où la couleur elle-même s’offre avec parcimonie, par éclat, mais sans exubérance. Arbres et fleurs surgissent du flou des lointains
comme de petits feux d’artifices inattendus. De petites touches de couleur, à la délicatesse de porcelaine, presque transparentes, suffisent à Véronique Gerbaud Lambert
pour nous prêter dans cet imaginaire suspendu.